Par une belle matinée de printemps, rendez-vous place Verlaine à la découverte de la Butte aux Cailles et des vestiges de la Bièvre.
Bruno Cabanis replace la Butte aux Cailles dans son contexte géologique à l'échelle de Paris puis du Bassin de Paris.
Une large place est faite au puit artésien creusé dans la nappe des sables verts de l'Albien - Crétacé inférieur.
Pendant l'exposé, des parisiens s'approvisionnent en cette eau fossile ( 2 000 ans au moins pour percoler depuis Auxerre où les sables verts affleurent.)
C'est à notre tour de déguster cette eau non polluée, non calcaire, refroidie (elle arrive à 28 °C), et déferrisée.
La piscine construite en 1924 n'est plus aliimentée par l'eau des sables verts mais par celle de la ville.
L'eau qui n'est plus chaude naturellement est chauffée maintenant par récupération de la chaleur émise par le parc d'ordinateurs installé dans les caves.
Evocation de l'historique de la Butte aux Cailles
